La découverte du corps de Michel C. dans un quartier populaire de Genève, plus de 2 ans après sa mort, avait défrayé la chronique en 2005. Bouleversé et intrigué par cette affaire, le réalisateur Pierre Morath y a consacré un documentaire «Chronique d'une mort oubliée». Le documentaire a été diffusé dans le cadre d'Infrarouge.

Comment a-t-on pu ne pas remarquer son décès? Les voisins ont senti de mauvaises odeurs, le facteur a vu que la boîte aux lettres débordait et les services sociaux ont constaté qu'il n'encaissait plus ses rentes... Mais personne ne s'en est inquiété.

Lors du débat, les explications «langue de bois» du directeur général de l'Hospice général de Genève ont été d'une administrative-attitude déconcertante.

Et puis les commentaires de certains intéressés (services sociaux, police, hôpital), toujours la même syndicale-attitude: …n'avons pas les ressources, manque d'effectifs…

… mais pour pondre des rappels et autres courriers antipathiques à un cadavre... assez d'effectif!

…des coups de pieds au cul qui se perdent, c'est sûr!

Si M. Christen avait eu une bagnole garée en dehors des clous… Peut-être qu'après une cinquantaine de bûches, la police aurait fait le déplacement à son domicile… Puisque apparemment, il n'y que pour les gros et le petits sous que l'Etat se remue le cul!

Un peu de culture les amis !

Le billet d'humeur de Géo du 1er août 2012.... pour qu'il ne passe pas à l'as

1er août, dies irae

Les états d'ame du modérateur de Tamedia...

Le blues des modérateurs du Net 

C’est le magazine Télérama qui nous l’apprend: les modérateurs du Net ont parfois le blues. Publiée début décembre, une enquête a été menée auprès d’une société spécialisée dans le tri des commentaires en ligne. La mission des modérateurs est de traquer les propos racistes ou diffamatoires sur les sites d’information. «Une prouesse qui affecte parfois leur moral, nous assure Télérama, tant le flot d’infamies est continu». Le blues donc à écouter «les râleurs, les racistes, les grincheux, les mécontents anonymes».

Les publications romandes de Tamedia (anciennement Edipresse) recourent elles aussi à un prestataire extérieur, la société française Netino. Les rédactions de Genève et de Lausanne sont ainsi déchargées de la sale besogne. Cela ne va pas non plus sans problème.

Sur le blog du modérateur le 19.12.12

Maintenant on comprend mieux. Pour le prestataire de la République socialiste voisine, normal que les qualités de "râleurs", "racistes" et "grincheux" s'étendent également aux égarés de la pensée universelle.